A 40 ans, Sylvie, alias Le Pinceau de l'Arche, attachée à son Alsace natale, vivant dans la charmante petite ville d'Obernai, créé ce mélange savoureux entre l'Erotisme et l'Art. Et son Pinceau, ses Aquarelles sont les armes dont elle se sert pour sublimer le corps humain dans ce qu'il a de plus beau, la nudité. Et pourtant, la matière est difficile, l'aquarelle ne permet pas l'erreur.
Après un bref passage à l'Ecole des Arts Déco de Strasbourg, puis un perfectionnement à l'aquarelle auprès d'un Maître Alsacien, Sylvie travaille et améliore son art. En recherche constante, elle ne se satisfait jamais de l'acquis, préférant déchirer une de ses créations qui ne la satisferait pas entièrement.
Douce, timide, elle dénote parce que son monde n'est pas le nôtre, elle glisse doucement au rythme de son pinceau, virevolte entre les couleurs, s'insinue entre les ombres, intensifie le mouvement, soubresaute pour que le volume de ses toiles nous confine dans l'imaginaire, si proche de ce que nous sommes réellement, et n'oublie pas de nous inonder de son sourire réconfortant, pour nous rappeler nos valeurs profondes, sensuelles, rythmée par l'incandescence de nos amours..
Le Parcours de l’Artiste
Née en février 1964 à Strasbourg, Sylvie BOTTER, mène des études classiques, jusqu’à un BEP, mais qui ne correspond pas à ses aspirations.
Depuis 1985, date ou Sylvie commence à apprendre à peindre, ses pinceaux ne la quittent plus, vouant ainsi un véritable Amour pour cet Art.
Soucieuse de se perfectionner, elle fera un passage de 6 mois aux Arts-Déco de Strasbourg en 1985, puis peu de temps après suivra les conseils d’un Maître Alsacien de l’Aquarelle, Robert DERWILLEZ.
C’est en 1992, alors qu’elle habite à Wangenbourg au lieu dit « l’Arche », que Sylvie prendra son nom d’Artiste, directement inspiré par cet endroit :
Le Pinceau de l’Arche
C’est aussi cette année qu’elle vendra son premier tableau, une maison alsacienne, une commande d’un habitant de Wangenbourg.
Entre 1992 et 1999 Sylvie fera quelques ventes sporadiques, essentiellement des commandes, qui d’un paysage, qui de sa maison, qui de son chien. Ces 7 années seront essentiellement consacrée, au travail, à l’expérience, à l’acquisition de la maîtrise de l’aquarelle
Mais c’est réellement en 1999 avec la création de son premier site sur Internet, que la carrière de Sylvie va prendre un important tournant.
En effet peu de temps après la mise en place de cette première mouture de site, Sylvie reçoit une commande d’une internaute souhaitant faire réaliser son portrait nu. Sylvie s’attaque alors à sa première réalisation de nu et le résultat est à la mesure de ses espérances, allier la finesse du trait à l’osmose de l’aquarelle
Depuis, le succès ne s’est pas démenti, la vente et les commandes de tableaux viennent du monde entier….
L’Artiste et Internet
L’alchimie entre la réalité et la virtualité, entre les toiles et la toile, était au départ une gageure, une approche timide, sans grande conviction, mais qui allait s’avérer payante.
Un premier site en 1999, imparfait, un peu « fouillis », mais mettant sur le devant de la scène, les tableaux de Sylvie, attire une quinzaine de visiteurs tous les jours, et les premières commandes.
Viendra ensuite une période de 6 mois ou le site sera volontairement fermé, afin d’entièrement le reconstruire, avec une approche beaucoup plus professionnelle.
Un référencement sérieux, un contenu très complet, tout en gardant une réelle facilité de navigation, et surtout faisant la part belle aux Œuvres de Sylvie, une forte interactivité, en proposant aux internautes la réalisation de leur propre tableau ou encore la possibilité pour d’autres de devenir « Cyber Modèles », vont être les ingrédients d’une réussite naissante. Très rapidement le site attire plus de 250 visiteurs par jour, (plus de 300 000 visiteurs à l’heure actuelle) et beaucoup de demande de modèles…
Ainsi cette opportunité pour l’Internaute, de devenir modèle ou de voir se réaliser « son » tableau, devient un véritable engouement. Pourtant l’épreuve n’est pas aisée, Sylvie ne peignant que sur la base de photo sans jamais avoir vu le modèle en réalité. Une photo ne reproduit pas les volumes, et c’est par sa créativité qu’elle sait donner vie à ses toiles.
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